LA BIOECONOMIE TROPICALE, VOUS CONNAISSEZ ?


La bioéconomie est sans doute le modèle économique de demain !

Elle regroupe les activités économiques liées à l’innovation, à la production, au développement et à l’utilisation de produits et de procédés issus du monde du vivant et renouvelables. Et tropicale, parce qu’elle est basée sur la production et l’exploitation éco-responsable de toutes les ressources et richesses, terrestres et marines, qui foisonnent sous nos latitudes.

Elle vise des marchés dans les domaines des rendements agricoles, des process industriels (agroalimentaire, environnement, énergie…), de la santé humaine et animale.

PRINCIPAUX SECTEURS

  • Canne à sucre
  • Fruits et légumes
  • Plantes aromatiques, à parfum et médicinales
  • Horticulture et autres productions végétales
  • Pêche et aquaculture
  • Elevage
  • Microalgues
  • Industrie agroalimentaire
  • Santé et Bien-être
  • Environnement

PRINCIPAUX MARCHÉS

  • Alimentation et aliments fonctionnels
  • Bioénergie
  • Biofertilisants
  • Eco-produits
  • e-santé
  • Extraits naturels tropicaux
  • Matériaux et produits bio-sourcés
  • Semences et plants

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04/06/2024 / Vie du réseau / Local

Une centaine d'agriculteurs du sud ont désormais accès à l'irrigation


Le département a inauguré hier l’extension édes périmètres irrigués dans le secteur de Bassin-Martin - Bérive. Des travaux coûteux financés par l’Europe permettant aux agriculteurs de disposer d’eau brute.

 

 

Des agriculteurs étrangement absents. Cyrille Melchior, le président du département, accompagné de ses vice-présidents Serge Hoareau et Gilles Hubert, a officiellement lancé hier la toute nouvelle station de pompage de Bassin Martin. En appuyant symboliquement sur le bouton, il annonce la fin de longs et coûteux travaux permettant l’extension des périmètres irrigués dans le secteur, comprenant Bassin-Martin et Bérive. Le territoire figure parmi les quatre chantiers relatifs à la distribution de l’eau pour l'agriculture dans le sud.

451 hectares sont désormais reliés au réseau départemental, grâce à 25 kilomètres de canalisations et 85 bornes. De quoi permettre à la centaine d’agriculteurs et éleveurs installés dans le périmètre d’arroser leurs parcelles, s’ils le souhaitent. Pour l’heure, une trentaine a entamé les démarches d’adhésion auprès de la Société d'Aménagement des Périmètres Hydroagricoles de l'Ile de la Réunion (SAPHIR), présidée par Serge Hoareau, vice-président départemental chargé de l’agriculture. Les contrats signés sont encore peu nombreux, les exploitants agricoles ne subissant actuellement pas de pénurie d’eau au vu des quantités tombées dernièrement dans le sud.

 

"Le sud et l’ouest sont des micro-régions particulièrement touchées par le changement climatique et concernées par des déficits pluviométriques. Cette extension du périmètre va limiter la pression sur l’eau potable et sécuriser l’approvisionnement en eau", contextualise Cyrille Melchior, sous-entendant là que les agriculteurs pourraient se tourner vers le réseau lors des périodes de sécheresse. De l’eau, brute, que les professionnels de la terre pourront également utiliser pour diversifier leurs cultures. "Sans eau, il était impossible de faire du maraîchage ou des fruits ici. Maintenant, ce sera envisageable", souligne Serge Hoareau. Etonnamment, le vice-président et maire de Petite-Île ne s’adressait là pas aux premiers concernés, totalement absents de cette inauguration. Seuls des élus et des représentants de prestataires ont entendu ses mots.

 

"C’est le prix à payer"

 

Relier ce nouveau périmètre à l'eau a coûté près de 14 millions d’euros. L’Union européenne en a financé 75% à travers le Fond européen agricole de développement rural (FEADER). Sur fonds propres, le département a ensuite soldé le budget. "Ces trois millions financés par le département s’intègrent aux 25 millions que nous mettons sur la table chaque année pour l’eau et l'irrigation. C’est le prix à payer. Le progrès social passe par la gestion de l’eau", soutient Cyrille Melchior.

Après le périmètre Mont-Vert Anse les Hauts inauguré l’an dernier, le secteur de Bassin-Martin et Bérive rejoint à son tour le territoire réunionnais irrigué, aujourd’hui estimé à plus de 16 000 hectares. Les deux derniers territoires en chantier dans le sud (Pièce Louise, Canaux et l'Éperon ainsi que Dassy) devraient, eux, être reliés au réseau en fin d’année. Le département entamera ensuite les démarches pour irriguer les Hauts, au-delà des 600 mètres d’altitude.

 

Le chiffre

1500 : c’est le nombre d’hectares qui seront irrigués dans le sud au terme des quatre chantiers. Un projet initié en 2016 et dont les premières pierres datent de 2021.






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